Le site réservé à cette cité scolaire à vocation internationale, comprenant deux entités collège et lycée de 1800 élèves, est particulièrement exigu. De plus, le réseau ferroviaire et la gare jouxtent la parcelle sur toute sa limite Nord. 

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Dans cet environnement difficile, le projet propose tout d’abord de créer une place terminus de la ligne du tramway et, depuis cette place, d’entrer au cœur de la cité scolaire et de ses activités, y compris le CDI international ouvert au public grenoblois.

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Il crée un bouclier le long des voies ferrées, étanche au bruit et au vent, intégrant les espaces de circulations de la cité, les classes étant toutes disposées dans des pavillons protégés, au Sud. 

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Au dernier étage des cinq pavillons correspondants symboliquement à chacune des langues support de l’enseignement, des terrasses viennent en prolongement des surfaces de cours complétant ainsi les aires de détente trop réduites au rez-de-chaussée. 

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La presque totalité de la parcelle est libérée en construisant les pavillons en pont au-dessus des espaces récréatifs et des jardins. 

L’expression architecturale naît de cette double lecture du projet : Côté voie ferrée, au Nord, vision lointaine ou cinétique, cinq boucliers légèrement en bascule, dont le revêtement de zinc miroite au soleil, et détermine, par l’entrelacement de ses joints, des fenêtre triangulaires multicolores en référence à l’arlequin riche de toutes les cultures. 

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Côté quartier d’habitation au Sud, les cinq pavillons portés par de grands voiles de triple hauteur, enjambent le sol à plus de six mètres comme en lévitation, libérant une grande partie de ce terrain exigu pour les cours, les préaux et les jardins.